Voilà le type d’articles que j’adore retrouver sur mes blogs favoris : un récapitulatif des dernières lectures ! Ces articles permettent de présenter les coups de cœur comme les lectures plus décevantes, ce que je trouve tout aussi intéressant.
Et puis j’adore discuter de bouquins, alors si vous avez des opinions sur les lectures que je vous présente aujourd’hui, n’hésitez pas ! Surtout quand il y a de grosses déceptions comme ce mois-ci… J’ai hâte de savoir si je suis un phénomène isolé…
Un conte philosophique à succès, une introduction à la médecine ayurvédique, un roman japonais sur fond de pâtisseries gourmandes : je commence avec une sélection assez hétéroclite !
Les Délices de Tokyo, Durian Sukegawa
Résumé : Sentarô regarde passer ses journées derrière la plaque chauffante de la petite boutique de pâtisseries japonaises Doraharu. Une dette le retient dans cette vie morne qui ne l’épanouit pas et son petit commerce vivote au gré des saisons. Une belle journée d’été, Tokue, une vieille dame aux doigts déformés, lui propose de l’aider dans la confection de la pâte de haricots rouges, nécessaire à la fabrication des dorayakis, la spécialité de la maison. La leçon qu’elle lui donne ne s’arrête pas à la cuisine : Tokue a une histoire douloureuse et elle entend bien partager un peu de sa sagesse.
Mon avis : J’ai découvert ce roman par le biais du club de lecture organisé tous les mois par Victoria du blog Mango & Salt. C’était la première fois que je participais et le prétexte de la pâtisserie japonaise comme toile de fond me paraissait séduisant.
Je n’avais jamais lu de romans japonais jusqu’alors, et c’est avec beaucoup de plaisir que j’y ai trouvé ce que j’attendais : de la poésie et des cerisiers en fleurs. Une description des personnages très pudique aussi et par la gestuelle, que l’on observe beaucoup dans les dessins animés japonais.
L’histoire est émouvante. Le personnage de Tokue, cette grand-mère courageuse et obstinée, est attendrissant au possible. Tout comme le réfractaire et bougon Santarô, on ne peut que se laisser charmer et finir par écouter ce qu’elle a à nous dire. Au niveau olfactif, ça fleure bon la pâte de haricots azukis sucrée…
Je ne saurais finalement pas trop dire pourquoi je ne mets pas une bonne note à cette lecture. Malgré ses bonnes intentions et sa poésie, je n’ai pas été emportée. Ce qui m’a peut-être dérangée, c’est le double discours de l’auteur. Il prône la gratitude, mais reste en même temps très amer et plein de reproches. Les thématiques du handicap et de l’injustice sont très lourdes et je ne les aborde peut-être pas avec suffisamment de sérénité… Mais je crois que l’auteur non plus. La saveur douce des dorayakis et les cerisiers fleuris n’auront pas réussi à rendre l’histoire légère et flottante comme elle était, je crois, censée l’être.
Ma note : 3/5
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Santé parfaite, Deepak Chopra
Résumé : Selon l’Ayurvéda, médecine indienne vieille de plus de 4 000 ans, la santé est une affaire d’équilibre. Les doshas Vatta, Pitta et Kapha coordonnent les différentes fonctions du corps et sont soumis à des déséquilibres dus à l’environnement, à l’alimentation ou à des situations. Santé Parfaite permet de déterminer ses doshas dominants pour mieux comprendre le fonctionnement propre de notre corps et privilégier des habitudes qui lui correspondent.
Mon avis : Je vous présentais cet ouvrage dans mes favoris du mois dernier, Santé Parfaite est une parfaite introduction à la médecine ayurvédique selon moi, tout y est expliqué dans le détail.
L’auteur est endocrinologue de formation, ce qui lui permet d’expliquer les principes de cette médecine millénaire avec beaucoup de clarté et dans une logique très cartésienne. Que l’on considère ou pas le propos de Deepak Chopra à prendre au pied de la lettre, j’ai trouvé cette lecture très riche et pleine de bon sens, et je la conseillerais à quiconque s’intéressant à la question du bien-être et de la santé.
Déterminer sa constitution par l’intermédiaire des doshas est assez amusant, et il est même assez troublant de constater à quel point les descriptions sonnent juste. J’ai trouvé que cette « segmentation des comportements » avait aussi cela d’intéressant qu’elle initiait une forme de tolérance : si l’autre réagit différemment, c’est qu’il est de nature différente. Je retiens beaucoup de conseils à appliquer dans ma vie de tous les jours, à commencer par être plus assidue dans ma pratique de la méditation !
Ma note : 4/5
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L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle
Résumé : Julian, professeur, est en vacances à Bali. Ses vacances, il les aime hors des sentiers battus et les plus proches possibles de la population locale. Alors que son séjour approche de la fin, il rend visite à un guérisseur, installé dans un havre de paix ombragé et perdu quelque part dans un petit village. Après quelques manipulations, le diagnostic du guérisseur est sans appel : Julian n’est pas heureux. Au travers de plusieurs entretiens, le sage transmet à Julian des clefs pour être heureux et se détacher des croyances qui l’empêchent de se réaliser tel qu’il est.
Mon avis : Ma note est très mauvaise, parce que je m’attendais à beaucoup. Laurent Gounelle fait partie des auteurs français de référence dans la littérature de développement personnel, et L’homme qui voulait être heureux me semblait être un des plus plébiscités. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai entrepris la lecture de ce très court roman à volonté philosophique.
Je m’attendais à quelque chose de grand comme L’alchimiste de Paolo Coelho. Je m’attendais à ressortir grandie. Et point du tout… Je suis pourtant d’accord avec les grands principes évoqués : être heureux passe par l’identification de ses croyances et par notre capacité à nous en détacher, par la réalisation de soi pour soi et non pas pour les autres, par l’acceptation que le rejet de l’autre n’a rien à voir avec nous, etc.
Pourtant, la magie n’a pas du tout opéré. Le style de l’auteur d’abord, pauvre et très oral, m’a beaucoup gênée. Les personnages ont des traits très grossiers et sans nuance, les dialogues servent parfois très peu le propos et s’égarent alors que le livre est déjà tout petit. Les notions abordées ensuite, bien que fondamentales, ne sont selon moi pas assez approfondies et me laissent comme une impression de travail bâclé et rendu à la va-vite.
Pour quelqu’un qui a déjà lu des livres de développement personnel, ce livre n’a, selon moi, aucun intérêt. Il représente peut-être une ouverture à la réflexion pour quelqu’un qui n’aurait jusqu’alors jamais rien lu dans le domaine, et c’est peut-être pour ça qu’il a eu de très bonnes critiques. Je serais vraiment curieuse de connaître vos avis parce que le mien n’a jamais été aussi éloigné de la critique générale (et j’en suis la première étonnée) !
Ma note : 1/5
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Avez-vous déjà lu certains de ces livres ? Qu’en avez-vous pensé ?
Avez-vous eu des coups de cœur dernièrement ?
Vraiment je te rejoins sur ta critique du roman de Laurent Gounelle ! Je ne comprends pas l’engouement général pour ce livre.
Me voilà rassurée 🙂
Bonjour ♡
J’ai été également déçue par le livre de Laurent Gournelle : à tel point, que je n’ai pas réussi à le finir…
Je pense qu’il existe un certain nombre de livres (dont celui-ci ferait parti) qui sont de bons romans fictifs servant d’initiation au développement personnel, que l’on pourrait voir comme une porte à ouvrir pour réaliser et entamer une transition dans notre vie (prise de conscience, etc.).
Or, lorsqu’on a déjà entamé ce processus (récemment ou depuis un moment un peu plus long), je pense que ces romans ont moins d’intérêt, voir… qu’on peut les trouver ennuyeux ♥
Je n’ai pas lu Les Délices de Tokyo (j’avais voté pour un autre livre pour ce mois passé :))… mais j’apprécie découvrir ton avis, il me donne envie de le tenter malgré tout ♡
Douce journée Céline ✩
Bonjour,
Je n’ai lu aucun de ces livres mais je me laisserais bien tentée par « Les Délices de Tokyo »! 🙂
Bonne journée!!
J’ai commencé l’homme qui voulait être heureux, deux fois. Je n’ai jamais réussi à le finir, je cale toujours après qu’il soit allé voir le guérisseur, je ne sais pas pourquoi, j’aimerai bien le finir quand même juste pour connaitre la suite mais je bloque lol
Santé parfaite me tente bien.
Pour le livre de Laurent Gounelle, on m’avait dit que son style était en effet pauvre. Du coup, je n’ai pas tenté.
Merci pour ton retour sur tes dernières Lectures Céline.
Je te rejoins un petit peu sur le livre de Laurent Gounelle, je l’ai commencé, mais je n’ai jamais réussi à le finir. Je n’ai pas accroché du tout…
Belle soirée. A bientôt,
Je suis d’accord avec toi au sujet de L’homme qui voulait être heureux, cest plus un roman positif un peu simpliste qu’un roman de développement personnel, mais en soi j’ai bien aimé l’histoire tout de même. Et Santé parfaite m’a beaucoup plu par contre !
Belle journée Céline,
Pêche
Je suis contente de tomber sur un débrief de tes lectures.
C’est vrai que je suis moi aussi étonnée de ton retour sur le livre de L. Gounelle. Il semble être une référence. Je l’ai mis sur ma liste au Père Noël, j’aurai peut-être la chance de me faire mon propre avis 🙂
Et merci pour la découverte de Santé Parfaite. Tu m’as donné, avec ces quelques lignes, l’envie de me plonger dedans, et de découvrir pleins de chose. Il a l’air de correspondre totalement à ma façon de penser.
Au plaisir de revenir ici, et d’y découvrir de nouvelles choses.
Je n’avais pas trop accroché à Laurent Gounelle, j’avais trouvé ça assez plat et « facile » de mémoire, je partage entièrement ton ressent !! Je ne connais pas les délices de Tokyo. En revanche j’avoue ne pas avoir eu de très bons échos de Deepak Chopra, non pas particulièrement en ce qui concerne la promotion de la méditation par exemple, mais parce qu’a priori il y a un bon gros business qui s’est monté autour… Et parce qu’outre les débats récurrents qu’on peut avoir sur la fiabilité de la médecine ayurvédique (large débat car bien que sceptique, je comprends qu’on soit attiré par ça pour différentes raisons), son usage du terme de quantique (comme dans son livre « Le corps quantique ») est plus que discutable… Bon un petit euphémisme car en fait c’est plus ou moins certain que c’est un peu n’importe quoi :s (ex : cortecs.org/cours/quantoc-lart-daccommoder-le-mot-quantique-a-toutes-les-sauces/)
Merci pour le partage de tes impressions
Bonjour Irène,
C’est clair qu’il y a certainement un business derrière, il mentionne d’ailleurs souvent le centre ayurvédique dont il s’occupe aux Etats-Unis. Il avait été conseillé par Cécile Doherty comme bonne introduction aux fondamentaux de cette médecine millénaire alors qu’elle avait déjà bien approfondi le sujet.
Je pense qu’il est toujours très riche de s’imprégner des savoirs ancestraux et des médecines alternatives, même si je ne retiendrais pas tout et que certaines choses me laissent également sceptique. Mais c’est tellement plein de bon sens qu’il est difficile de tout réfuter !
En ce qui concerne l’utilisation du mot « quantique », je vois bien le danger : comment crédibiliser son propos en employant des mots du jargon scientifique. C’est vrai que nos cerveaux occidentaux aiment bien tout rattacher à du concret démontré 🙂 Il faut effectivement appréhender la chose avec du recul !
salut, merci pour ce partage, je ne connaissais pas ce livre
hello
Je suis d´accord Avec toi sur le Laurent Gounelle..par contre j´avAis lu avant celui ci le jour où j´ai appris à vivre DU MÊME AUTEUR qui m´a retourné le cOEUr, alors si tu ne l´as pas déjà lu, n´hésite pas 🙂 et Grand merci pour LE DÉBRIEF SUR les délices de tokyo, PIQUÉE DE CURIOSITÉ JE VAIS M´EN OCCUPER DURANT LES CONGÉS DE NOEL 🙂
Je suis malheureusement vaccinée de Laurent Gounelle pour un moment je crois… Mais, promis, je tenterai celui-ci ! Ravie de voir que je t’aiguille sur une nouvelle lecture ! Il y a d’ailleurs une adaptation cinématographique qui a été faite et j’en entends beaucoup de bien !