J’adore traînasser dans les musées. M’arrêter de longues minutes devant de la faïence multicolore et exotique, rêver devant des tableaux énigmatiques, déambuler d’un pas nonchalant en observant les gens en train d’observer… J’ai toujours aimé cette atmosphère à la fois guillerette et chuchotée.

Le mieux, c’est d’aller au musée quand la foule a déserté. Un samedi après-midi peu avant Noël par exemple. Dans ces moments-là, on peut même dire des âneries à voix haute sans avoir peur de passer pour un inculte. Témoins malgré elles, et tout offusquées qu’elles soient, les œuvres conserveront vos inepties pour toujours. Chuuut…

Dans un musée presque vide, les sons sont différents. Le crayon de l’étudiant en Art qui gratte sur du papier à dessin, le crissement de la chaise du gardien qui profite de l’absence de visiteurs pour se détendre les jambes, les pas mesurés des intéressés qui ralentissent devant une œuvre intrigante, ou ceux des amoureux, bras dessus bras dessous, qui marchent d’un pas lent. Les rires sont étouffés, les connaisseurs se taisent.

On prend davantage le temps aussi, surtout quand il neige à l’extérieur ! Pousser la porte du musée était de loin la meilleure idée que nous ayons eue cette après-midi-là (avec les pâtisseries du salon de thé, certes). Cette ambiance de bibliothèque contrastait drôlement avec le brouhaha du centre-ville pris dans la course des cadeaux de Noël.

Le faste et les lampions avaient disparu. L’empressement aussi. Comme si nous venions de pousser la porte d’un monde parallèle ! Et puis nous nous sommes laissé guider.

Aatise

Ce jour-là, je portais ma nouvelle robe Aatise à l’imprimé défiant la grisaille. Je suis une amoureuse des imprimés floraux, et je n’hésite pas à les porter toute l’année, même sous la neige ! C’est sûrement mon côté nostalgique-perpétuel-du-printemps…

J’aime beaucoup sa coupe toute simple et fluide, il n’y a rien de mieux pour porter avec un gros pull et de bons collants. Mais, vous me connaissez, la coupe n’est évidemment pas la seule qualité de cette jolie robe ! Elle est fabriquée en France, et en série limitée. Excusez du peu, Aatise ne produit que les vêtements qui ont été pré-commandés : il n’y a pas de stocks, pas de déchets superflus, pas de gaspillage. En plus de ça, la marque valorise les fibres naturelles et entend bien remplacer la viscose qu’elle utilise aujourd’hui par du Tencel, fibre textile super écologique.

Pas de conception avant la commande, ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on a le choix entre plusieurs imprimés, ça veut dire qu’on a le droit de choisir un 2XS ou un 3XL. Ça veut même dire que les clients ont la possibilité de participer à l’élaboration des coupes et des modèles sur la page Facebook de la marque ! C’est plutôt pas mal hein ?

Aatise vient de terminer avec brio une campagne de financement participatif, que j’ai soutenue de tout mon cœur. La robe que je portais dans les couloirs tamisés du musée était disponible en précommande à cette occasion, mais elle sera sûrement bientôt proposée sur leur site ! Allez y faire un tour d’ailleurs, vous y découvrirez notamment un joli chemisier rétro et une robe portefeuille ultra canon !

Et vous, à quoi aimez-vous occuper vos samedis ?

*** Céline ***

Robe Aatise, fabriquée en France ; Pull vintage ; Collants Gambette Box, fabriqués en Italie ; Chaussures Mtng, fabriquées en Espagne ; Sac vintage

Si vous avez apprécié la lecture de cet article, partagez-le :