Encore un mois qui s’achève. Le mois de février s’en est allé et, croyez-le ou non, il ne reviendra plus. J’aime assez marquer le temps et ponctuer chaque mois avec un article Favoris. C’est l’occasion de replonger dans ce qui a fané et ne nous sera jamais rendu. C’est l’occasion de faire un petit bilan et de compter les fous rires, les crises de larmes, les découvertes et les prises de conscience, les moments où on a agi comme un adulte, et les moments où on a préféré rester enfant.
En février 2018, il aura fait plus froid en France qu’au Pôle Nord. Il aura neigé, beaucoup, beaucoup. C’est beau la neige, surtout quand ça empêche l’amoureux d’aller travailler. Ce mois-ci, j’aurai fait boire un jus de pomme et curcuma à mon petit frère grognon, et je lui aurai aussi un peu montré à quoi ressemble Londres, cette capitale qui fait fondre mon cœur à chaque fois.
Ce mois-ci, j’ai vidé mon dressing avec de belles perspectives d’avenir et de voyages. J’ai commencé à me délester. J’ai travaillé sur mille choses à la fois ! J’ai changé de tête, et j’ai adoré discuter avec vous de toutes les problématiques qu’une frange peut impliquer !
Cette rétrospective m’a donné envie de vous présenter quelques petites choses : les favoris green de février ! Coup de cœur mode éthique, beauté bio, astuce culinaire, jolies cartes made in France… C’est parti pour les bons souvenirs et découvertes de ce mois venteux et glacial !
Nouvelle tête
Ma petite frangée, ma petite frangipane, voilà les surnoms affectueux auxquels j’ai droit depuis quelques semaines…
J’ai effectivement changé de tête, et cette victoire insignifiante pour vous veut pourtant dire beaucoup. Je vous en parlais ici, j’ai toujours voulu essayer la frange. Je suis fière d’avoir osé, et je suis même contente du résultat. J’ai tout gagné en somme ! Oser n’est pas forcément ma tasse de thé, mais j’y travaille. Plus que de l’échec en lui-même, c’est l’opinion des autres qui me fait souvent reculer. Si j’écoute encore les critiques aujourd’hui et qu’elles servent mon questionnement, j’ai compris qu’il fallait oser s’affirmer pour avoir ce que l’on voulait. J’essaye donc d’être moi, et ça passe par des choses toutes bêtes comme essayer la frange !
Frange qui, d’ailleurs, se révèle fort pratique et sympathique avec moi ! Elle ne me demande aucun effort et me donne un air coiffé dès le réveil !
Crème visage à l’aloe vera
Quand on a une peau sèche comme la mienne, on évite par tous les moyens de tomber à court de sa crème hydratante favorite en plein hiver. Avec ce froid et les bourrasques de vent glacial, on s’assure sinon des plaques de sécheresse sur la moitié du visage.
En temps normal, je ne jure que par la crème de jour à la rose de Dr Hauschka. Depuis que je l’utilise, ma peau est douce et lumineuse, plus du tout sèche, un vrai bonheur ! Mais comme il fallait s’en douter, je suis tombée à court ! Je me suis donc rabattue sur cette crème visage de Pur Aloé, en me disant qu’elle ferait très bien l’affaire en attendant que j’achète la remplaçante de ma crème favorite.
Les premiers jours ne furent pas brillants et ne firent que confirmer ma conviction que la crème Dr Hauschka était indétrônable. Malgré sa super composition à base de jus d’aloe vera vivant et bio (30% de la composition), la crème Pur Aloé ne semblait pas m’apporter suffisamment d’hydratation. Et puis, après une semaine d’utilisation, miracle : ma peau s’était habituée et régulée. Elle était redevenue lisse et en bonne santé ! J’ai donc choisi de continuer à l’utiliser tout le mois de février, et j’en suis complètement satisfaite ! D’autant que, question budget, elle est quand même beaucoup plus abordable !
Elle pénètre en plus très vite dans la peau et a un véritable effet tenseur (ceux qui ont déjà utilisé de l’aloe vera pure comprendront cette sensation). Elle est donc super comme base pour le maquillage !
Huile Velours
Cet hiver, j’ai tout cumulé. Je suis aussi arrivée à court d’huile d’argan. Je vous expliquais dans mon article Routine visage que l’huile d’argan me servait à la fois au démaquillage et à l’hydratation de ma peau le soir. J’ai donc profité de cette pénurie pour tester l’huile Velours de Fun’Ethic.
Elle appartient à la gamme Vivre ses 30 ans qui est avant tout basée sur la nutrition et l’hydratation. Je l’applique sur mon visage lavé le soir avant d’aller au lit et le matin, merveille : une peau toute lisse et rebondie ! À base d’huile de sésame et d’avocat bio, et d’extraits de framboise, elle est aussi parfaite pour nourrir et hydrater ses cheveux ! Je suis peut-être un peu moins fan de l’odeur en revanche, assez forte et « herbeuse » (moins agréable par exemple que l’huile Antisèche d’Indemne dont je vous parlais ici).
Fun’Ethic est une marque bio dont les produits sont fabriqués en France et que l’on retrouve dans certaines grandes et moyennes surfaces. C’est une excellente solution si vous voulez vous lancer dans la grande aventure des produits de soin bio. Je testerai également la crème de jour de la même gamme pour voir ce qu’elle vaut, je vous en dirai des nouvelles !
Pantalon et crush pour Blune
Je vous ai glissé quelques pièces de la marque Blune dans des sélections shopping de temps en temps, mais je ne vous ai jamais signifié mon amour pour leurs créations. Toutes leurs pièces sont fabriquées au Portugal et, sans se revendiquer vegan pour autant, on ne trouve ni laine ni cuir ! Pour toutes les personnes qui cherchent désespérément de jolis pulls sans laine et éthiques, foncez !
J’ai profité des soldes pour acheter deux pantalons que je zyeutais depuis un moment ! En camel et en noir, ils sont 100% en Tencel, avec une taille haute et élastiquée en lurex doré et une coupe du tonnerre ! Il ne paye peut-être pas de mine comme ça sur la photo, mais j’en suis complètement folle ! Ils assureront surtout leurs fonctions à merveille dans les pays chauds, où nous prévoyons d’aller bientôt (#teasing) ! Ils ne sont malheureusement plus disponibles sur le site mais il y en a dans le même genre en coton dans leur nouvelle collection (ici).
La pâte de curcuma
Vous avez été nombreux à tester et à adorer ma petite recette du lait d’or ! Normal, c’est un vrai délice ! Figurez-vous que j’ai découvert qu’il était possible de faire une pâte prête à l’emploi avec le curcuma et les épices ! De quoi gagner du temps sur la préparation !
Il suffit de mélanger le sirop d’agave avec les épices et le curcuma dans un bol, jusqu’à obtenir une pâte. Il n’y a plus qu’à conserver le bol au frigo et à prélever une cuillère à soupe de pâte pour une tasse de lait d’or dès qu’on a envie de se faire du bien en se faisant plaisir ! Franchement, il n’y a plus aucune excuse pour ne pas boire ce mélange plein de soleil !
Les cartes made in France
Voilà un moment que je cherchais des cartes aux couleurs d’Iznowgood pour vous répondre ou mettre dans vos petits colis lors des concours ! Et puis Popcarte s’est présentée à moi : petite entreprise française pimpante et dynamique, spécialisée dans le design et l’impression de cartes pour des événements de toutes sortes, le tout 100% made in France !
Je suis très contente du rendu, il y a beaucoup d’options au niveau du design, de la forme et de la taille de la carte, de la qualité du papier… Et puis il est bien sûr possible de sortir de tout cadre fourni et de n’en faire qu’à sa tête en commandant quelque chose d’entièrement personnalisé !
Je pense notamment à tous les futurs mariés qui galèrent en général pour envoyer leurs invitations, imprimer les marque-tables ou remercier les invités, autant privilégier une petite entreprise française ! Cela dit, si vous connaissez des imprimeurs clef en main qui privilégient du papier recyclé ou des alternatives plus écologiques, je suis bien sûr preneuse !
Restez branchés d’ailleurs, on vous prépare une petite surprise !
Et vous, des découvertes à nous faire partager ce mois-ci ? Vous connaissiez déjà certains de mes petits trésors ?
*** Céline ***
La roue tourne, j’ai toujours été fascinée par cette expression. La roue ne reste jamais en haut, et ne reste jamais en bas. Pour personne. Elle finit toujours par tourner.
Comme un mécanisme implacable et sans frein, comme une fatalité. On parle aussi du revers de fortune, et de la pluie après le beau temps. Tout un tas d’expressions qui nous rappellent que la vie n’est pas maîtrisable et reste hors de contrôle. On ne sait pas de quoi demain sera fait. Point.
Alors on pourrait être tenté de laisser faire et de rester passif face aux événements. On pourrait toujours se dire « ça ira mieux demain » ou « à quoi bon ? ». On pourrait se laisser porter par les vagues, tantôt sous l’eau, tantôt bercé par le flot.
Si l’on n’a pas la possibilité de tout contrôler autour de nous, il y a toutefois quelque chose sur quoi nous pouvons agir à tout moment : notre attitude face aux événements de la vie. Voilà bien une chose sur laquelle nous pouvons travailler pour rendre moins douloureuses les retombées de la roue.
Travailler la sérénité, travailler le positivisme et la gratitude, travailler sa présence à l’instant… Et puis prendre les rênes ! Prendre son courage à deux mains et instaurer un courant qui, malgré les vagues, nous conduira dans la bonne direction. Ce qu’il faudrait c’est arrêter de faire la planche, et se munir de palmes et d’un tuba (bien mieux pour explorer les fonds marins) !
Elqui
Il y a peu de temps, j’ai rencontré Axelle, créatrice de la marque ELQUI Atelier. Comme moi, elle a décidé de sauter dans le vide et de prendre les rênes. En donnant une grande impulsion, elle a sorti la tête de l’eau et s’est mise à nager vers de plus beaux horizons. Elle a laissé derrière elle une carrière dorée pour se recentrer sur l’essentiel et s’est peu à peu remise à griffonner sur du papier. Elle a même ressorti ses pinceaux.
Voilà quelques mois qu’Axelle s’est lancée dans cette folle aventure de la mode responsable. Dès sa première collection, et consciente de l’impact de la mode sur l’Homme et l’environnement, elle a voulu faire les choses bien. Elle imprime en effet ses dessins sur des sweats et des T-shirts en coton bio fabriqués au Bangladesh par une entreprise membre de la Fair Wear Foundation, qui œuvre pour rétablir des conditions de travail humainement acceptables à travers le monde.
Et quel talent ! Ses pinceaux, trempés dans la gouache, dessinent des petits moments de vie : l’air frais des montagnes et le bonheur d’une belle journée de neige, la chaleur étouffante d’une fête californienne en plein été, etc. Ses dessins sont pleins de poésie, ils racontent des histoires.
Pour mon sweat, j’ai choisi l’histoire de ce désert pas si désert. Il y a des cactus en pot et des parasols, les gens font la fête. Il y a même une grande roue… Autant de réjouissances qui m’aideront à braver la grisaille cet hiver !
Ce jour-là, il faisait beau et nous avions l’impression d’avoir Lyon pour nous tout seuls. La roue était assurément en haut !
PS : Psssst… Mon petit doigt me dit qu’il y aurait des soldes chez ELQUI Atelier en ce moment !
Et vous, vous êtes plutôt en haut ou en bas de la roue en ce moment ?
*** Céline ***
Sweat Elqui, coton bio, fabriqué au Bangladesh dans le respect de l’Homme et de l’environnement ; Pantalon chino Ekyog, coton biologique (ancienne co) ; Bottines Lollipops (ancienne co) ; Sac Matt & Nat, végane, fabriqué au Canada
J’ai été quelque peu absente ces derniers temps. J’ai choisi de profiter au maximum de ma famille pendant les fêtes de Noël, mais même comme ça le temps m’a filé entre les doigts ! C’est toujours beaucoup trop court.
J’ai eu beau m’éloigner des réseaux sociaux et du blog, je n’ai pas pu passer à côté de deux terribles nouvelles : la faillite de Made & More et la fermeture de Hylla Penderie à quelques jours d’intervalle. Deux marques de mode éthique qui mettent la clef sous la porte. Deux marques justes, transparentes et innovantes. Deux marques dont l’objectif était de rendre la consommation plus belle et consciente afin d’impacter positivement notre société polluée par les campagnes marketing et croulant sous les injustices.
Ces deux nouvelles m’ont brisé le cœur. Je croyais profondément en leurs valeurs et en leur projet. Made & More fabriquait en petites séries de très jolies collections made in France avec des fibres écoresponsables, et Hylla Penderie proposait des vêtements vintage à la location. Deux beaux projets, aussi beaux sur la forme que sur le fond.
Crier à l’injustice
Mon premier réflexe a été de crier à l’injustice. C’était injuste, beaucoup trop injuste.
Alors c’est comme ça ? Ce sont ceux qui agissent pour le bien de tous qui doivent fermer boutique ? Ceux qui font des efforts ? Pouah, ça me révoltait.
Made & More par exemple, représentait la mode éthique comme je l’aime : douce, écoresponsable et engagée. Rien n’était laissé au hasard : le choix des matières, les ateliers de confection, la communication raisonnée. Et pour proposer des vêtements fabriqués sans souffrance à un prix juste et acceptable, irrémédiablement, il fallait réduire les marges.
Je vous parlais du prix, de la marge et de la valeur ici : la marge, c’est ce qui permet de donner au créateur le petit bonus qui le fera grandir. C’est un peu le tips accordé au serveur souriant. C’est ce que l’on accepte de donner pour soutenir un projet, une esthétique ou une coupe.
Aujourd’hui, ce sont les marques qui s’astreignent à la transparence et qui recherchent par tout moyen à limiter leur impact carbone ou à valoriser les savoir-faire qui ont les marges les plus faibles. Les marques qui veulent prouver qu’une autre façon de consommer est possible et tout aussi enthousiasmante ont peu de leviers d’action. C’est injuste.
A côté de ça, les marques de fast fashion s’en mettent plein les poches. Elles exploitent l’Homme et la planète, ne remettent pas en question un système qui va droit dans le mur. Et elles ont droit au pourboire pour le sourire ! Non, vraiment, ç’en était trop…
La loi du marché
Et puis je me suis rappelé une chose : il n’y a pas d’injustice dans le commerce, seulement la loi du marché. L’offre et la demande.
Les entreprises qui survivent et prospèrent sont celles dont l’offre répond à la demande, rien de plus. Si Made & More et Hylla Penderie ont mis la clef la sous la porte, c’est qu’il y avait un problème de correspondance entre ce que les marques proposaient et ce que leur cible recherchait.
C’est implacable et terrible hein ? Pourtant, c’est la triste réalité.
L’offre avait beau être juste, tendance, éthique, innovante et ambitieuse, les clients n’étaient pas au rendez-vous. Nous n’étions pas au rendez-vous.
Parce que nous ne sommes pas prêts à dire au revoir à Zara et à ses soldes qui vont remplir nos placards de vêtements que nous ne porterons jamais. Nous ne sommes pas prêts à acheter moins pour acheter mieux. Nous ne sommes pas prêts à valoriser l’effort et la bienveillance. Nous ne sommes pas prêts à changer le monde.
Mais j’y crois encore.
Responsables
Nous sommes responsables du système dans lequel nous vivons. C’est nous, consommateurs, qui avons le pouvoir sur qui vit et qui meurt. Acheter n’est pas anodin, c’est se positionner.
Préférer un jean à 100 € en coton bio et fabriqué en France à 3 jeans à 30 € fabriqués au Bangladesh dans des conditions épouvantables, c’est façonner la demande et envoyer un signal au marché. C’est déclarer que l’on ne cautionne plus une mode qui a perdu tous ses freins, et que l’on soutient au contraire une production plus raisonnée et supportable.
Je suis la première à dire qu’il ne faut pas culpabiliser, mais il ne faut pas oublier que le système ne changera pas sans nous. Que les grandes enseignes continueront de nuire tant que nous leur donnerons une excuse pour le faire. Et que les petites marques qui tentent de changer le monde continueront de mourir tant que nous choisirons de garder nos œillères.
A l’heure où tout le monde affiche ses bonnes résolutions pour la nouvelle année, je ne peux que vous suggérer de tendre vers une consommation plus responsable. Réserver une partie de son budget fringues pour des marques engagées, limiter les craquages pendant les soldes, trier sa garde-robe et se rendre compte que l’on a déjà bien assez… Il y en a des choses à faire en 2018 !
Il est temps d’être prêt, vous ne croyez pas ?
*** Céline ***
J’ai toujours aimé me promener dans la nature. J’ai des souvenirs très nets de nos escapades nocturnes dans les bois avec mon père et les frangins. Nous nous inventions toutes sortes d’histoires, les bruits de la nuit s’en mêlaient souvent. Une branche qui craque, l’hélicoptère qui tremblote au-dessus de nos têtes, les lapins qui s’enfuient à notre approche. Guidés par une lampe que nous portions à tour de rôle, nous abattions les gangsters ou nous sautions dans des trains déjà en marche. C’était l’échappée belle.
La nuit nous enveloppait si bien que nous n’avions jamais froid. J’ai des souvenirs très nets de ces moments-là. J’ai assimilé nos promenades en forêt à de grands éclats de rire et à une liberté d’être et de mouvement presque infinie (même si la salle de danse remplira aussi ce rôle à merveille, mais ce sera l’objet d’une autre histoire).
Bien des années après, je ressens toujours ce besoin de marcher dans la nature. Il ne m’a jamais quittée je crois. Lorsque nous étions citadins, les weekends étaient l’opportunité de s’évader. Nous marchions parfois 2h, parfois 2 jours. De vraies parenthèses enchantées.
Nous avons rapidement fait le choix de nous installer à proximité d’une forêt et de délaisser le gris pour le vert. Nous avions désormais l’enchantement à domicile, et ce n’était pas pour nous déplaire ! Nos promenades n’étaient plus des parenthèses, mais des moments sacrés.
Ces marches sont souvent silencieuses, même lorsqu’elles durent des jours. La communication n’est plus au dialogue. Elle devient, je pense, infiniment plus riche. Nous sortons de nos promenades toujours plus unis, la compréhension de l’autre est toujours plus affûtée. Une parfaite symbiose, l’harmonie entre deux êtres.
Car s’il nous arrive de marcher main dans la main, les promenades sont avant tout l’occasion de se retrouver seul avec soi-même. Très vite, les pensées déguerpissent et font place aux sensations de l’instant : l’effort fourni et le cœur qui s’accélère, l’odeur des arbres, le scintillement de l’herbe, le vent qui se lève, les mouvements de l’autre et le chant des oiseaux. Le rapport à soi devient simple. Je suis sûre que vous connaissez cette sensation de bien-être général. Cet état méditatif si agréable qui rend le temps comme suspendu. Marcher dans la nature est une façon de se reconnecter à ce qui est important, à maintenant.
Alors samedi dernier, nous avons enfourché les vélos pour une rencontre du troisième type avec le bonheur. Nous sommes partis assez tôt pour éviter la chaleur, et nous avons pédalé dans la brise matinale. Pédalé, pédalé, comme des petits fous. La journée promettait le soleil et un déjeuner sur la terrasse, quelques heures de désherbage et une sieste sur le hamac. Le genre de journée qui vous laisse de la place pour imaginer et rêver.
Mon T-shirt au vent, je me sentais même pousser des ailes ! Je ne vous ai jamais présenté la marque Ekyog, pourtant vous l’avez souvent vue dans les looks ici et là. Il s’agit d’une des marques françaises de référence en matière de mode bio et éthique. Les fondateurs, deux bretons, ont en effet créé la marque il y a déjà 14 ans, soit bien avant que la mode écoresponsable intervienne au cœur du débat. L’écologie et l’éthique sont au cœur de la philosophie de la marque qui utilise des fibres textiles naturelles et biologiques ainsi que des fibres recyclées et veille avec grand soin aux conditions de travail de ses fournisseurs.
Je suis toujours conquise par les nouvelles collections, Ekyog n’a pas volé sa place de référence. La marque démontre encore une fois qu’il est possible d’allier écoresponsabilité et style et qu’il n’est pas du tout nécessaire de sacrifier le glamour pour la sauvegarde de la planète. Le meilleur moment pour s’y intéresser reste tout de même la période des soldes, les tarifs n’étant pas à la portée de tous. Il s’agit de consommer moins, mais mieux ! Et question budget, on s’y retrouve !
Et vous, est-ce que vous aimez les promenades ?
Céline
T-shirt Ekyog, 100% coton bio, fabriqué en Bulgarie “dans le respect de l’Homme et de l’environnement” ; Short H&M collection Conscious, 100% coton bio ; Chapeau Galeries Lafayette (ancienne co)
Lisez jusqu’à la fin, un petit concours vous y attend 🙂
Ma meilleure amie (Violette, pour ne pas la citer) a un métier trop cool : elle sauve des arbres ! Elle veille à la préservation des milieux naturels et gère l’entretien des forêts pour lutter contre les incendies et favoriser l’épanouissement personnel de chaque arbre. Oui oui…
Je crois qu’elle est assez fière d’avoir un impact aussi positif sur son environnement. Un arbre, c’est pas rien quand même : c’est un feuillage ombragé pour lire l’été, des odeurs bien particulières et entêtantes, des fleurs et des nuances infinies de vert. C’est la mémoire du monde, ils étaient là bien avant nous. Les arbres, ce sont aussi de puissants régulateurs de climat, des refuges pour les oiseaux et autres animaux, des purificateurs d’air, des protecteurs de cultures. Que sais-je encore…
Sauver les arbres, c’est un peu sauver le monde. Tout le monde ici ne peut pas en dire autant du métier qu’il exerce !
C’est pourtant le cas de l’équipe Treez, cette marque de bijoux engagée que je vous avais présentée dans ce look. Les arbres sont au cœur même de leur démarche : chacune de leur création contribue à replanter un arbre quelque part dans le monde et s’inscrit en soutien d’un projet social ou environnemental. Chaque bijou est fourni avec un « Treez code » pour permettre de géolocaliser la parcelle où ils seront plantés. C’est pas fabuleux ça quand même ?
Les membres de l’équipe Treez s’engagent pour impacter positivement la société et notre environnement. Pour eux aussi, il s’agit de sauver le monde. Ils ont choisi le parti de l’action, humble et belle.
Leur démarche ne s’arrête pas qu’à la reforestation. Elle soutient également une économie locale et responsable. Les bijoux Treez sont conçus en bois issu de forêts gérées durablement en évitant des procédés de fabrication polluants. Ces bijoux éco-conçus sont même fabriqués en France par des personnes en situation de handicap.
Et puis, il faut le dire, leurs créations sont drôlement chouettes ! Mon cœur penche tendrement pour la collection London Calling que je vous montrais ici, ainsi que pour la collection Semeuses d’espoir. Cette dernière fait la part belle aux femmes, et s’attache à replanter des arbres dans des régions où elles ont un rôle de premier plan : Brésil, Roumanie, Philippines et Maroc.
Si vous cherchiez un moyen d’agir positivement pour la planète sans quitter votre emploi, ça pourrait être une idée… Une façon d’agir en se faisant plaisir, le concept est quand même séduisant !
Et puis bon, je dis ça je dis rien : les bijoux sont soldés sur leur site en ce moment !
* * *
Pour les plus fidèles d’entre vous, et pour fêter cette famille grandissante, j’organise un petit concours sur Instagram pour permettre à l’un d’entre vous de remporter un bracelet jonc Semeuses d’Espoir ! Pour y participer, deux prérequis :
- Avoir un compte Instagram (ou en créer un, ça marche aussi),
- S’engager à agir positivement pour la planète aujourd’hui.
Rendez-vous sur Instagram pour connaître les conditions du concours :
À l’heure où tout le monde se rue dans les magasins pour dégoter la meilleure affaire et pouvoir se targuer de ses trouvailles à prix bas, je voudrais orienter le curseur vers un shopping plus responsable. Je vous ai déniché des petits trésors dans la caverne d’Ali Baba du savoir-faire et du fait-main, j’ai nommé Etsy !
Saviez-vous que la plupart des marques éthiques ne proposent pas de soldes ? Certainement pas par misanthropie, mais bien parce que cela leur est impossible. Fabriquer un vêtement prend du temps et coûte cher, en tous cas lorsque aucun être humain n’a souffert ou mis sa santé en danger pour le fabriquer. Pour proposer des prix abordables, les marques éthiques conservent des marges minimales sur lesquelles il est très difficile de proposer des réductions (je vous renvoie vers mon article sur le prix et la valeur juste ici). Les soldes peuvent aussi être vues comme l’apanage de la fast fashion, pour écouler des stocks colossaux et faire des surplus de chiffre d’affaires. Une mode responsable ne produit pas à tout-va et ne cherche pas à provoquer une frénésie d’achat.
Vous ne verrez donc pas de sélections soldes par ici. Je choisis plutôt de vous faire découvrir des petits créateurs par l’intermédiaire d’Etsy, cette plateforme faisant la part belle au savoir-faire et à la passion. Etsy regorge de merveilles. Ceux qui connaissent savent à quel point la navigation sur cette plateforme peut être addictive ! Le site donne une visibilité aux créateurs indépendants du monde entier et leur permet de créer une boutique en ligne pour présenter leurs créations. S’aventurer sur Etsy peut donc déboucher sur des heures de recherche et de découverte. Addicts des jolies choses, s’abstenir !
Je vous épargne des heures de dur labeur en vous présentant cette petite sélection d’articles, glanés auprès de 12 boutiques différentes. Ils fleurent bon l’été : couleurs pop, pompons à qui mieux mieux, paille tressée, invitation au voyage… Dirigez donc vos lubies d’achats compulsifs exacerbées par les soldes vers un petit trésor handmade ! Et le monde et votre conscience, main dans la main, s’en porteront mieux !
- Décoration murale, boutique Katy Biele Art, fabriquée au Canada. Le simple fait de regarder les créations de Katy Bielefeldt me donne la pêche. C’est hyper coloré et joyeux, tout est brodé à la main avec patience et passion.
- Broche brodée Perroquet, boutique En Avril, fabriquée en France. Elise, la créatrice, n’utilise que des matériaux naturels ou recyclés pour la confection de ces délicieuses broches. Dessinée et brodée par ses soins, et facile à apprivoiser, Coco s’accommodera de toutes vos tenues !
- Sac pompons, boutique Alexa Macy, fabriqué au Royaume-Uni. Vous l’avez peut-être remarqué, le sac en paille est la tendance de l’été 2017 ! Tant mieux, c’est écologique et totalement végane (faire attention toutefois à l’anse ou à la bandoulière qui peuvent être en cuir). J’aime beaucoup la forme de celui-ci, et ses petits pompons le rendent irrésistible !
- Pochette Pastèque, boutique Detusa, fabriquée en Espagne. Pour ranger ses bijoux avant de les mettre dans sa valise de vacances, son makeup dans le sac à main, ou le nécessaire de survie dans son sac-à-dos. N’est-elle pas trognonne ?
- Boucles d’oreilles pampilles, boutique gudbling, fabriquées en Allemagne. Je crois qu’il suffit de les regarder pour comprendre et partager mon amour pour ces boucles d’oreilles… En bois et en coton coloré, elles seront parfaites pour les soirées d’été ! Les boucles d’oreilles étant fabriquées sur demande, il est même possible de choisir son type d’attache et de le prendre en argent pour celles qui ne supportent pas d’autres métaux.
- Pochette oiseaux, boutique Erica Maree, fabriquée au Mexique. Le côté mexicain de l’ensemble des créations d’Erica est indéniable : de la couleur et beaucoup de caractère ! J’aime particulièrement ses pochettes hautes en couleur et poétiques !
- Sac rond bandoulière Vichy, boutique Mauricette C., fabriqué en France. La paille, la forme, le Vichy, crocheté entièrement à la main en France… Comment vous dire ? Je crois qu’on a trouvé le sac parfait pour cet été !
- Créoles en pierres de lave, boutique Wild by Jessie Daams, fabriquées en France. J’ai toujours beaucoup aimé porter des créoles, je trouve que c’est une forme de boucles d’oreilles qui se fond bien dans les cheveux bouclés. Celles-ci sont faites à la main en très petites séries et affirment un petit côté boho avec leurs perles en pierre de lave (#passionvolcan).
- Maillot de bain échancré, boutique Bikiniboo, fabriquée au Royaume-Uni. Je vous l’accorde, il faut assumer une telle coupe ! Je trouve l’imprimé superbe, un brin vintage et coloré façon Christian Lacroix.
- Tote bag oeil, boutique Antonin + Margaux, fabriqué en France. Les tote bags d’Antonin et Margaux sont sérigraphiés à la main avec de l’encre blanche à base d’eau, sans métaux lourds. Je suis obnubilée par celui-ci avec ses 12 paires d’yeux bleu canard !
- Pin’s paresseux surfeurs, boutique Surfing Sloth, fabriqué en Lituanie. La tendance des petits pin’s à accrocher partout est en train de revenir et celui-ci est d’une mignonitude absolue. J’ai bien envie moi aussi de passer l’après-midi à la plage avec deux paresseux surfeurs ! C’est quand même trop cool non ?
- Illustration Départ en vacances, boutique Atelier Mouette, fabriquée en France. La première fois que Florence, la créatrice de la boutique, a dévoilé cette illustration sur Instagram, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Ce dessin est plein de poésie, d’aventures, de vécu aussi. Je trouve la simplicité du dessin redoutable, avec ce petit côté naïf qui laisse passer toutes les bonnes vibes. Et ce petit cerf-volant qui s’envole…
Et vous, est-ce que vous avez fait les soldes ?
Céline